Aller au contenu principal
Panorama du roman français, 1801-1830

Informations générales

Titre complet
Elisabeth, ou les exilés de Sibérie ; suivi de la Prise de Jéricho, poème. Par Mme Cottin
Date de publication
1806
Lieu de publication
Maison d'édition
Adresse éditeur
Giguet et Michaud, imprimeurs-libraires, rue des Bons-Enfans, n°34

Description matérielle

book.field_book__formats.label

in-12

Nombre de volumes
2
Pagination
206 p.
223 p.
Prix ; franc de port
4 fr.
5 fr. franc de port

Contenu

Illustré
Non
Musique
Inconnu
Epigraphe
Inconnu

Notices associées

Autres éditions (sauf première édition)
Comments
Monglond, citant Drujon, note : 'Elisabeth, c'est Prascovie Lopouloff. L'aventure, romancée par Mme Cottin, est racontée avec vérité dans La jeune Sibérienne de X. de Maistre (1815)'. La traduction italienne de cet ouvrage, Elisabetta, ovvero gli Esiliati in Siberia, paraît en 1807. La traduction anglaise, Elizabeth, or, The exiles of Siberia, par Mrs Meeke paraît en 1807.
Recensions

Au fond des déserts de la Sibérie où son père et sa mère ont été exilés, une jeune fille de seize ans a nourri longtemps le projet de traverser ces déserts , et de faire un route de huit cents lieus pour venir à Pétersbourg demander la grâce et solliciter le rappel de ses parents. Elle l’exécute courageusement à travers une infinité d’obstacles. La circonstance du couronnement d’Alexandre Ier à Moscou abrège un peu son voyage. Elle pénètre dans cette ville jusqu’à l’Empereur, et y obtient de ce prince le prix de ses souffrances et de son courage. Cette anecdote repose sur un fond de vérité que Mad. Cottin a seulement embelli par cette vérité de sentiment, ce charme de style qui distingue l’auteur de Claire d’Albe, de Malvina, d’Amélie Mansfieldet de Mathilde. Jamais on n’a peint l’innocence, la candeur, l’héroïsme réunis dans une jeune fille avec des traits plus touchans. On regrette seulement que l’auteur, à l’imitation des romancières anglaises, se soit livrée quelquefois à ces descriptions pompeuses des merveilles de la nature, qui ont le fâcheux effet d’interrompre l’intérêt et de montrer l’écrivain où l’on ne devrait voir que le personnage qu’il a mis en scène. Nous ne dirons rien de laPrise de Jéricho. Ce poëme en prose, si l’on peut dire qu’il y en ait de tels, a été jugé lorsqu’il a paru dans lesVariétés littéraires.

Journal général de la littérature de France, IX, 5, p. 156
Mercure de France, 16 août 1806, p. 297-304 (Monglond)
Décade philosophique, 21 septembre 1806, p. 531-38 (Monglond)
Mémorial Européen et le Bulletin historique et littéraire, 19 juillet 1806
Courrier des spectacles 20 juillet 1806
Gazette de France 21 et 27 juillet
Publiciste 29 juillet
Courrier Français, Journal politique, commercial, littéraire, 3 août
Magasin encyclopédique, octobre 1806