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Panorama du roman français, 1801-1830

Conventions adoptées

Classement chronologique et alphabétique

Les éditions recensées dans la base de données peuvent être classées par ordre chronologique et/ou alphabétique. Au sein du classement chronologique, un sous-classement est établi selon le statut de l’ouvrage (première édition ou réédition). A l’intérieur de ces classements, les notices sont tout d’abord ordonnées par ordre alphabétique d’auteur, puis par ordre alphabétique de titre.

L’année de publication indiquée dans la notice de chaque ouvrage est celle figurant sur la page de titre, et non celle de l’annonce de l’ouvrage en question. Par exemple, un ouvrage annoncé dans le Journal typographique en 1804, mais dont la page de titre indique 1803, sera évidemment classé en 1803. A ce stade du projet, la base de données ne recense pas d’édition, de réédition ou d’édition associée publiées avant 1801 et après 1830.

Dans le cas des ouvrages dont la date de publication suit le format du calendrier républicain et pour lesquels il n’a pas été possible de trancher avec la consultation d’une édition numérique ou d’une copie physique, nous avons suivi le même procédé que MMF : l’année révolutionnaire est groupée avec l’année grégorienne dans laquelle tombe la majorité des mois révolutionnaires. Par exemple, un ouvrage publié en l’An XI sera classé en 1803, sauf si la page de titre porte une double date du type « An XI – 1802 ».

Présentation des titres

La base de données indique trois types de titres : le titre complet (une reproduction du titre indiqué sur la page de titre de chaque édition), le titre court (lisible plus rapidement et qui fait office d’hyperlien pour accéder aux notices), et enfin le titre alternatif (qui comprend les autres appellations d’une même œuvre, le cas échéant). Par exemple, Les loisirs d’un troubadour (1806), d’Etienne-Michel Masse, fait l’objet d’une édition cachée (c’est-à-dire parue sous un titre différent de celui de la première édition) intitulée Le sacrifice de Jephté, ou les crimes de la superstition (1808). Le champ titre alternatif de la base indique donc, pour la première édition, Le sacrifice de Jephté, et Les loisirs d’un troubadour, pour l’édition cachée.

Pour la présentation des titres, nous avons conservé l’orthographe d’origine, mais n’avons pas respecté la casse et le découpage en lignes. En règle générale, seule la première lettre du premier mot est une lettre capitale (sauf si le titre comporte un nom propre ou mentionne un autre titre). Exemples : Les soirées d’hiver, ouvrage amusant et instructif pour la jeunesse (1807) et Mon oncle Rigobert, ou l’homme résolu. Par Demontivillers, auteur des Trois inséparables (1810).

Le titre des ouvrages que nous avons pu consulter est reproduit intégralement. En l’absence de consultation d’un exemplaire, nous avons reproduit les indications de nos sources.

Les titres des textes originaux, dans le cas des traductions, sont indiqués de manière succincte et sont généralement accompagnés, dans la mesure du possible, de la date de publication de la première édition.

Personnes (auteurs, traducteurs/adaptateurs, éditeurs scientifiques) 

Les compositeurs, illustrateurs, graveurs, éditeurs, imprimeurs n’ont pas fait l’objet de fiches individuelles à ce stade du projet, dans la mesure où les informations recueillies à leur sujet restent lacunaires. Nous avons utilisé le catalogue de la Bibliothèque nationale de France comme référence pour la graphie et la présentation des noms : le nom de famille est d’abord renseigné, suivi des prénom(s), des titres de noblesse, le cas échéant, et enfin, dans la mesure du possible, des dates de vie et de mort, afin de dissocier les homonymes.

  • Anonymat complet ou partiel : les auteurs et traducteurs pour lesquels nous ne connaissons que l’identité partielle (ex. « Mme de L*** ») et pour lesquels nos sources ne permettent pas de révéler l’identité, apparaissent en tant qu’anonymes.
  • Auteurs et traducteurs supposés : le nom de la personne est précédé d’un point d’interrogation marquant le doute. Par exemple, dans le cas de Julie, ou j’ai sauvé ma rose (1807), le nom de l’auteur apparaît avec l'indication : « ! Nos recherches ne permettent pas de certifier cette information ».

Formats et pagination

Le format et la pagination indiqués dans la base sont ceux donnés par nos sources. En cas de désaccord par rapport au format, nous avons recensé celui qui apparaît le plus fréquemment dans nos sources et nous avons conservé une trace de l’information divergente dans la partie « commentaire général » de la notice bibliographique. Les désaccords par rapport au format sont multiples et dans ces cas, il faut utiliser cette information avec réserve. Dans le cas d’une édition parue la même année chez le même éditeur en deux formats différent (ex. Œuvres complètes de Mme la baronne de Staël,1820), seul un des deux formats apparaît dans la partie « format ». Le second est indiqué en commentaire général.

Épigraphes

Le recensement des épigraphes n’a pas été fait de manière systématique à ce stade du projet, dans la mesure où il est nécessaire de pouvoir consulter un exemplaire physique ou numérique de chaque édition. Les épigraphes recensées sont celles qui figurent sur la page de titre des ouvrages ; nous n’avons pas pris en compte celles qui figureraient en début de chapitre.

Le champ « Contient » 

Dans le cas des œuvres complètes d’un auteur, d’une œuvre marginale ou d’une œuvre composite ou collective, le titre de la pièce de fiction en prose est indiqué dans le champ « contient ». Ce champ sert de complément justificatif, il permet d’expliquer pourquoi l’édition en question figure dans la base de données.

Le cas des œuvres complètes et affiliés

Seules les œuvres complètes contenant au moins un texte de fiction en prose paru pour la première fois entre 1801 et 1820 ont été recensées dans la base de données. Le texte en question sera signalé dans le champ « Contient ». Par exemple, dans le cas des Œuvres complètes de Mme la baronne de Staël (1820), le champ « contient » indique : « Vol. 2 : Trois nouvelles et Zulma. Vol. 5, 6 et 7 : Delphine. Vol. 8 et 9 : Corinne, ou l’Italie. Vol. 17 : Mélanges ». Les œuvres complètes d’un auteur ne sont pas considérées comme un « nouvel état », mais comme une nouvelle édition. L’édition en question est signalée par le titre général de l’édition (ex. Œuvres complètes de Mme la baronne de Staël, 1820).

Dans le cas d’œuvres complètes parues en plusieurs volumes et sur plusieurs années, une entrée unique est créée à la date de parution du ou des volumes contenant le(s) texte(s) de fiction en prose paru(s) entre 1801 et 1820. Les autres volumes ne figurent pas dans la base de données s’ils ne contiennent pas au moins un texte de fiction en prose paru entre 1801 et 1820. Le détail de l’historique de publication est donné en commentaire général.

Enfin, une œuvre parue pour la première fois entre 1801 et 1820 et publiée en plusieurs volumes et sur plusieurs années figure dans la base sous la forme d’une nouvelle entrée par année pour chaque nouveau volume. C’est par exemple le cas des Contes moraux et nouvelles historiques (1815‑1819) de Stéphanie‑Félicité Du Crest, comtesse de Genlis.

Recensions

Les comptes rendus littéraires parus dans la presse entre 1801 et 1830 sont signalés par éditions. Les entrées contiennent le titre du périodique ou du journal en question, la date de parution, suivie, le cas échéant, du nom de l’auteur du compte rendu ou de son initiale entre parenthèses, et de la source également indiquée entre parenthèses. Par exemple, dans le cas du Werther des bords de la Doire (1811), la partie recension indique « Journal de l’Empire, 2 janvier 1812 (signé « H. ») (Monglond) ».

Les périodiques et journaux au sein desquels figurent les recensions sont référencées dans la partie « Sources, références bibliographiques et liste des abréviations ».

Explications bibliographiques complémentaires

Les éléments de paratexte, les doutes sur le classement générique, les doutes ou désaccords relatifs à l’attribution ou à la date de publication, c’est-à-dire tout complément d’information relatif à chaque édition, figurent dans la partie « Commentaires généraux ».

Catégories descriptives prédéfinies

Six catégories descriptives prédéfinies permettent de distinguer certains types d’ouvrages, exactement comme le fait MMF. L’intégration de ces catégories descriptives dans la grille d’analyse permet aux chercheurs qui consulteront la base de données en ligne de choisir s’ils souhaitent inclure ou exclure les ouvrages appartenant à ces catégories dans leurs formulaires de recherche. Ces catégories sont les suivantes :

  • « Collectif » : ouvrage collectif, ouvrage ayant plusieurs auteurs ou traducteurs, qu’il s’agisse d’un ouvrage écrit en collaboration ou d’un recueil de morceaux par des auteurs différents. Le nom des auteurs et/ou des traducteurs est indiqué lorsque l’information est connue.
    • Exemple : Contes, nouvelles et historiettes (1820), de Stéphanie-Félicité Du Crest, comtesse de Genlis, Anne-Marie Beaufort d’Hautpoul et Adélaïde‑Gillette Billet Dufrénoy.
  • « Nouvel état » : ouvrage présentant un état « nouveau », c’est-à-dire augmenté, ou remanié significativement, d’un texte déjà publié.
    • Exemple : L’homme au masque de fer, par M. Regnault de Warin. Quatrième édition, augmentée 1° d’une dissertation historique sur l’existence et la captivité de l’homme au masque de fer ; 2° des passages supprimés par la censure ; 3° du testament moral de ce prisonnier célèbre ; et ornée de son portrait peint long-temps avant sa longue détention (1816), de Jean-Joseph Regnault-Warin.
    • Une nouvelle traduction est considérée comme une première édition et un nouvel état.
      • Exemple : Le testament de la vieille cousine (1816), par Hortense de Céré‑Barbé et Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave, une traduction de The Old Manor House (1793) de Charlotte Smith ayant fait l’objet d’une traduction en 1799.
    • Un abrégé est considéré comme une réédition et un nouvel état.
      • Exemple : Histoire abrégée de Robinson Crusoë, partagée en leçon et destinée à être traduite en hollandois (1809), par Mathieu van Oort.
    • Les réécritures et suites sont considérées comme des nouveaux états.
      • Exemple : Le comte de Soissons et la duchesse d’Elbeuf, roman historique du siècle de Louis XIII (1805), qu’Antoine‑Alexandre Barbier et André Monglond indiquent comme une réécriture du Comte de Soissons, nouvelle galante (1677) d’Isaac Claude.
  • « * » : ouvrage que nous n’avons pu consulter, ou pour lequel nous n’avons pu trouver de recension, et pour lequel aucune source ne permet de confirmer s’il s’agit bien tout ou partie de prose fictionnelle.
    • Exemple : l’ouvrage anonyme intitulé La métempsycose (1819).
  • « Marginal » : ouvrage qui se rapproche ou qui s’écarte des normes du genre romanesque et que l’on ne qualifierait pas sans hésitation de roman ou de conte.
    • Exemple : Leçons anglaises de littérature et de morale (1817), par François-Joseph-Michel Noël et Charles-Pierre Chapsal, qui contient quelques traductions en prose de textes anglais.
      • Les tables analytiques de certaines de nos sources et les bibliographies qui regroupent les ouvrages par catégories ont permis de trancher dans le cas d’un ouvrage dont le titre fait penser à un roman sans en être un.
      • Cas particuliers : une traduction en prose d’un poème initialement en vers sera classée comme « marginale », de même qu’un ouvrage contenant des contes et anecdotes parmi un ensemble d’autres écrits.
      • Exemple : Œuvres de Virgile, traduction nouvelle par M. René Binet (1805), qui est une édition bilingue français-latin et dont la partie en français est en prose.
  • « Traduction » : ouvrage traduit, auquel cas la notice renseigne également, dans la mesure du possible, la langue, le titre et la date de publication du texte original.
  • « Pseudo-traduction » : ouvrage original présenté comme une traduction, ou bien ouvrage présumé traduit d’une autre langue, mais dont l’original n’a pas été identifié.
    • Exemple 1 : Amanda, ou les apparitions nocturnes (1801), de Louis‑Antoine Marquand. D’après l’avertissement du roman, il s’agit soit d’une traduction à moitié avouée, soit d’un récit inventé par L.‑A. Marquand, que ce dernier fait passer comme une traduction de l’anglais à des fins commerciales.
    • Exemple 2 : Les mystères de la tour de Saint-Jean, ou les chevaliers du Temple (1819), que l’auteur, Etienne-Léon de Lamothe-Langon, fait passer pour une traduction de l’anglais de Matthew Gregory Lewis.