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Panorama of the French novel, 1801-1830

General informations

Full title
La famille de Halden, traduit de l’allemand d’Auguste La Fontaine ; par M. V…
Publication date
1803
Place of publication
Publisher’s address
Maradan libraire, rue Pavée-St.-André-des-Arcs
n°16 Pigoreau, libraire, place St.-Germain-l’Auxerrois, n°28
Pigoreau, libraire, place St.-Germain-l’Auxerrois, n°28
Source text title and publication date

Material description

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in-12

Number of volumes
4
Price ; postage free
7,5 fr.
10 fr. franc de port

Contents

Illustrated
No
Music
Unknown
Epigraph
Unknown
Reviews
Télégraphe littéraire, I, 27, p. 236-237 : "Depuis long-tems on se plaint de la trop grande multiplicité des romans
mais ces plaintes sont-elles fondées ? On s’imagine communément qu’un roman est la chose du monde la plus facile à faire
et cependant si l’on prenait la peine de réfléchir qu’un ouvrage de ce genre, pour être bon, doit offrir la peinture vive et animée des scènes habituelles de la vie, des caractères variés à l’infini, mais vrais et soutenus
des contrastes naturels de fortune et de situation
la punition du crime, le triomphe de la vertu, et l’exemple à côté du précepte
si, dis-je, on songeait un peu sérieusement à toutes les obligations que s’imposent volontairement ceux qui embrassent ce genre de littérature, peut-être finirait-on par croire qu’il est très-difficile de faire un bon roman : car Rien de plus commun que le nom, Rien de plus rare que la chose. Ainsi, tout en convenant qu’il y a beaucoup trop de mauvais ouvrages, nous pensons que nous n’avons pas assez de romans, et l’on sait déjà quel sens nous attachons à ce mot. En effet, l’homme se montre sous tant d’aspects divers, et il est si difficile de saisir toutes les nuances de son caractère, que les circonstances seules où il est placé, peuvent servir à les développer. Combien d’ouvrages qualifiés mal à propos de romans, ne sont réellement que les produits informes d’une imagination exaltée ou en délire ! On ne fera pas un pareil reproche à ceux publiés jusqu’à ce jour par Auguste Lafontaine
il suffit de citer les Tableaux de famille, Rodolphe et Julie, etc. Pour exciter l’attention, émouvoir la sensibilité et rappeler d’agréables souvenirs : cést une espèce d’histoire abrégée du coeur humain. Il vient d’acquérir de nouveaux droits à l’estime des personnes honnêes et des philosophes sensés, par la publication dela Famille de Halden. Ses personnages sont parfaitement bien groupés et caractérisés
leur allure est toujours vraie, leur conduite toujours naturelle, leurs discours toujours simples. Ils ne parlent et n’agissent que conséquemment aux principes d’éducation dont ils ont été imbus dès leur jeunesse. La moralité sort toujours d’elle-même des sitautions dans lesquelles ils se trouvent, des plaisirs qu’ils goûtent comme des peines qu’ils ressentent. Des préjugés funestes à la société y sont combattus par la force de la raison et des exemples
des passions viles et dégradantes y sont mises en opposition avec des passions nobles et généreuses
des ridicules y sont dévoilés
des qualités précieuse y sont mises en évidence, etc. Il y règne, en général, un ton de franchise et de bonhommie qui attache, et qui ajoute même à l’intérêt de l’action."